Regarde là-bas
L’horizon qui rejoint le firmament.
On dirait un bateau sans mât
Qui flotte vers le paradis blanc.
L’océan coule dans son berceau
Pour aller à la rencontre des nues.
Quand il y sera parvenu
La nuit ne sera plus qu’un vieux radeau
Bercé par le chant des oiseaux de nuit.
Quand il aura repéré où s’échouer
L’aurore ira le repêcher
E le relâchera ce soir pour qu’à nouveau il s’enfuie.