Il y a un temps pour tout

Pour les joujous,

Pour les bisous

Et même pour les vieux fous.

Il y a le temps

Qui passe trop lentement,

Celui qui passe trop rapidement

Et celui que l’on voudrait qui soit inexistant.

C’est le temps qui passe,

Qui trépasse

Et qui parfois nous lasse.

Mais quand il nous dépasse

On voudrait qu’il repasse.

Un peu de tes larmes

Pour que je me désarme.

Un peu de ton corps

Pour que j’en redemande encore.

Un peu de ton cœur

Et je veux le meilleur.

Un peu de ton temps

Pour que je te montre comment…

… Obtenir un bout de moi

Et le garder près de toi.

La nuit tombe,

Je succombe

A cette colombe

Qui une nouvelle fois incombe.

La lumière de la lune

M’emmène vers des dunes.

Elles représentent mes rêves diurnes

Mais aussi nocturnes.

Quand la nuit s’avance

Elle justifie mon absence.

Je peux me noyer dans mon silence

Sans subir de remontrance.

La nuit est pour moi, la seule routine

Qui ne se fait pas assassine.

Elle serait plutôt ma meilleure copine,

Parfois même un peu coquine.

Au pays de mes rêves

Où tu es la fève,

Où je serais ta reine

Sans que je m’en donne la peine.

Tu viens vers moi

Tout comme un roi

Vient poser sur la tête de sa dulcinée, sa couronne

Pour obéir à ses sentiments qui le lui ordonnent.

Un genou à terre,

Les yeux remplis de vert.

Tu me demandes de t’accorder cette danse.

Si j’accepte, c’est là que commencera notre romance.

Pourquoi il y a des jours où l’on voit la vie en rose ?

Et pourquoi voit-on leur lendemain couleur morose ?

Il y a cette petite fille qui hésite mais qui ose,

Son courage est tel qu’il mérite un champ de rose !

Elle sort regarder son père.

Il s’en va pour une autre : la guerre.

Elle se retourne et voit son frère,

Elle devra endosser le rôle de mère.

Quelque part dans un coin, cette enfant devenue femme.

Une parmi ces milles qui proclament

Que leur religion est l’Islam.

Si dieu avait été son père, aujourd’hui elle ne serait pas au bord de la lame.